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Marcel Prodel fait ses études primaires à l’école de Troche puis ses études secondaires au lycée Edmond Perrier à Tulle pour les deux parties du baccalauréat. Il est encouragé et soutenu notamment par son Oncle Roger Prodel, lui-même sorti brillamment de l'École Nationale des Arts et Métiers de Cluny de la promotion 1912-1915 et qui décédera hélas prématurément en 1930.

Marcel  poursuit comme boursier et Pupille de la Nation ses études supérieures au lycée Montaigne à Bordeaux en classe préparatoire aux Grandes Écoles

 

  

Marcel Prodel vers 1930 dessiné par son oncle Roger Prodel

      

Roger  Prodel en uniforme de Gadz'Arts à Cluny
         
         

 

Il est reçu au concours d'entrée à l'École Centrale des Arts et Manufactures de Paris en juillet 1934 et sort de cette école en juillet 1937 classé 21ème sur 350 diplômés.

Parallèlement à ses études , en 1936, l'École Centrale lui offre un stage à l'École Polytechnique de Prague (Tchécoslovaquie)  où il participe sous la haute direction du professeur KLOKNER à des recherches fondamentales sur la résistance des matériaux et notamment sur le béton armé

En juin 1937 la fondation Pereire lui attribue une bourse spéciale en tant qu'élève méritant  afin de poursuivre gratuitement des études spécialisées dans le domaine de l'électricité à l'École Supérieure d'Électricité de Paris

C'est ensuite qu'il poursuit des études de perfectionnement à l'École Supérieure d'Électricité de Paris, dont il sort 2ème sur 250 diplômés de la promotion 1938.

 

  

Marcel Prodel photographie des élèves de la promotion 1937

      

Ci dessus :École Polytechnique de Prague. Marcel Prodel est en haut à gauche
         
     

 

Pendant ses études à Paris, Marcel Prodel fait de fréquents voyages à Troche en moto . Ci dessus aux commandes de sa  Magnat-Debon photographié à Pâques 1937 avec son cousin Alfred Danet

 

Marcel Prodel à gauche à la maison des élèves de l'École Centrale , rue de Citeaux vers 1937
     
     

 

Passionné par le ferroviaire, et singulièrement par le monde  des ingénieurs au service de la traction de la SNCF, monde qui lui est normalement  accessible grâce à ses diplômes de premier plan,  il se familiarise d'une façon  pratique à cet univers par des stages qui lui permettent d'obtenir le brevet de mécanicien au métropolitain de Paris en 1935 1936 ainsi que le brevet  mécanicien vapeur et traction électrique à la SNCF en 1937

Ce goût du ferroviaire est sans doute   influencé par le souvenir de son grand-père maternel, Désiré Joseph Lannoy dont il admire la carrière faite dans des entreprises de travaux publics et particulièrement celles réalisant la construction ou l'aménagement des voies ferrées notamment la «Société des Batignolles» où il est nommé en fin de carrière chef de travaux pour la construction de la ligne du « trans-corrézien » concédé au PO Corrèze.

La guerre mettra un terme à cette perspective

 

  

   

Marcel Prodel en tenue de mécanicien vapeur