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Marcel, Désiré, Jean PRODEL , est né le 19
septembre 1914 à Uzerche (Corrèze) de PRODEL, Marcel, , Maître
Instituteur à Auriac (Corrèze) du premier décembre 1912 au 16
novembre 1913 et de LANNOY, Marie Constance, Institutrice à Auriac
puis à St Clément .
Son
père natif de Troche fut mobilisé au 100ème
R-I à Tulle (Corrèze) et devança l'appel en août
1914, puis partit pour le front dès le premier jour. Grièvement
blessé lors de la toute première attaque en Belgique, fait
prisonnier, conduit en Allemagne, il y décédera du typhus à 21 ans
le 19 janvier 1915, sans connaître son fils
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le jeune instituteur d'Auriac |
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Sa mère, Marie
Constance, née à Gourdon (Lot), jeune veuve de guerre,
poursuivra sa carrière d'institutrice, toute sa vie au cours
préparatoire de Garçons en Corrèze, à Auriac, puis St Clément et
enfin à Troche où elle arrive en 1917 avec 80 élèves dans sa
classe dont un pourcentage élevé ne connaissait que le « patois »
Corrézien. Elle y achèvera sa carrière en octobre 1945 après avoir
appris à lire, écrire et compter à bien des générations du village
où elle décédera le 14 août 1965. |
Marie
Constance et son fils Marcel en 1916 |
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Coté paternel, un ménage très uni de grand parents boulangers
installés à Troche en Corrèze, qui, sans un sou en poche,
élevèrent trois enfants d'une remarquable intelligence. , Marcel,
l'aîné naît à Troche le 15 janvier 1894. Brillant élève de l'école
primaire de son village, remarqué par son maître, il poursuivra
ses études,après le certificat d'études, à l'École Supérieur
d'Uzerche, puis à l'École Normale d'Instituteurs de Tulle
(Corrèze), d'où il sortira, à 19 ans, plus jeune instituteur
maître de la Corrèze et nommé titulaire de l'école de garçons d'Auriac
(Corrèze) en octobre1913. |
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La "maison du
bourg" à Troche où les grands parents de Marcel sont
installés |
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Son frère Roger, naît à Troche (Corrèze) le 30
décembre 1895. Il fait aussi ses études à l'école primaire de son
village et remarqué par le même maître, il les poursuivit à l'École
Professionnelle de Brive (Corrèze), il est admis au Concours
d'entrée à l'École Nationale des Arts et Métiers de Cluny en 1912,
à 17 ans, il en sortira classé 5ème sur 300 diplômés et médaillé
d'argent de la promotion 1912-1915.
Sa petite soeur Marie, naît à Troche en 1898,
fait ses études primaire à Troche comme ses frères, puis à Uzerche
et Brive pour obtenir son diplôme d'institutrice.
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Roger Prodel |
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Coté maternel , sa mère naît à Gourdon
(lot) le 5 mai 1891, la plus jeune de quatre enfants dans un
ménage on ne peut plus modeste mais très uni. Le père, Désiré
Lannoy, né en 1850 dans le village minier d'Hénin-Liétard dans le
Nord, poussait, à 12 ans, les berlines de charbon au fond de la
mine, il était « Galibot» comme on disait à l'époque, sans aucune
instruction. .Toutefois, doué d'une remarquable intelligence, son
Chef de corps le remarque au service militaire et lui fera
connaître la lecture, l'orthographe et surtout la pratique des
instruments de géodésie en usage dans le Génie Il sera
engagé volontaire à 18 ans et sera titulaire de la médaille de la
guerre de 1870 avec barrette « Engagé volontaire». Il entrera dans
la vie civile comme chef de Chantier dans des entreprises de
travaux publics et singulièrement celles réalisant la construction
ou l'aménagement des voies ferrées notamment la «Société des
Batignolles». Il participe ainsi aux aménagements de la ligne en
Haute Corrèze (Bugeat), sur la ligne de Paris-Toulouse, Gourdon,
Allassac. En fin de carrière il est chef de travaux pour la
construction de la ligne du trans-corrézien :le « tacot» entre la
gare d'Uzerche et la gare de Tulle et pour l'occasion réalise avec
ses équipes le percement du tunnel de cette nouvelle ligne au
dessus du tunnel routier d'Uzerche sur la R-N 20, et
implantera et fera construire le viaduc d'Uzerche du " petit
train" d'Uzerche
en 1902. Cette compagnie dite "P-O-C" filiale de la compagnie
du P-O construira le réseau jusqu'à Argentat et l'embranchement à
Seilhac vers Treignac, en voie métrique. Marié à une paysanne
lorraine née à Dommartin-les-Toul en 1856 ils élèvent par leur
travail acharné leurs quatre enfants nés au gré des chantiers du
père, dont sa mère, Marie, née à Gourdon (Lot), elle fera ses
études à Brive au "Cours Secondaire" comme on disait à l'époque,
qui lui permettront d'être nommée institutrice stagiaire à Auriac
(Corrèze) en octobre 1913, elle y connaîtra mon père où il se
marièrent. |
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